ITECHMER, Le salon de la pêche

Les 11, 12 et 13 octobre prochains se tiendra ITECHMER, le rendez-vous international des professionnel·les de la pêche. La première « biennale internationale des pêches » est créée par les armateur·es lorientais·es dès 1962. En 1995, les acteur·ices du secteur confient à la SEGEPEX, société d’économie mixte gérante du parc des expositions de Lorient, la création d’un nouveau salon de la pêche. Depuis, c’est cette société qui organise ITECHMER, en partenariat avec les collectivités territoriales et les professionnel·les du secteur – la pêche représente, à Lorient, un quart des emplois maritimes.

ITECHMER, c’est le salon du secteur de la pêche, de son développement, de ses innovations. Les professionnel·les s’y rendent pour entretenir leur réseau et se tenir informé·es des innovations techniques dans tous les domaines de leur secteur : de la capture à la consommation en passant par la conservation, la transformation, la valorisation et la commercialisation-distribution.

Le Sultanat d’Oman avait été l’invité d’honneur de l’édition 2019 du salon. Il avait alors lancé un appel à projet pour la création d’un nouveau port de pêche. La construction du port de de Duqm, au Sultanat d’Oman, a depuis été réalisée par Marsa Al Duqm Investment LLC, un consortium Franco-Omanais, dont une partie, la SAS Ker’Oman, est bretonne et lorientaise. Lors de cette édition du festival, le nouveau port de Duqm, partenaire de celui de Lorient, sera donc présenté aux entreprises du territoire lorientais, avec l’appui de la chambre franco-arabe.

Un autre enjeu du salon, cette année, sera la décarbonation de la pêche et la nécessaire création d’un modèle durable. Le groupe d’intérêt économique « Ports de Pêche de Bretagne » avait déjà été créé, en 2021, par les cinq concessionnaires des 13 criées bretonnes, dans le but de s’allier pour faire face à ce défi. Cette année, les démarches France Nation Verte et France Mer 2030 visent à accélérer la transition du secteur maritime pour atteindre la neutralité carbone en 2050, et, pour atteindre cet objectif, les acteur·ices du secteur comptent non sur une réduction de l’activité, mais bel et bien sur l’innovation technique et technologique.